Ah les années 60 ! Elles ont traversé votre enfance, ont sillonné les routes de France dans les années 50′ et 60’… Après quelques années de repos bien mérité au fond d’une grange, elles attendent de reprendre la route pour construire de nouveaux souvenirs !
Rendez-vous grand public des passionnés, curieux ou amateurs de voitures d’époque, la passion des belles anciennes anime toujours plus de public et suscite plus d’intérêt. Les fameuses voitures de cette époque restent des légendes et sont très recherchées.
Nous présentions aux enchères le lundi 8 Juin : Simca Aronde (1954) / Peugeot 202 (1949) / Jaguar mk2 (1968) / Porsche 911 Turbo Cabriolet. Elles le méritent, nous avons attribuer un espace particulier dans le parc pour ces 4 voitures.
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Simca Aronde, de 1954 avec 69 012km au compteur, 7cv, grise clair métal
La Simca Aronde est une berline familiale construite entre 1951 et 1963 par Simca, le plus italien des constructeurs français. Il s’agit du premier modèle à carrosserie monocoque de la marque.
La version Châtelaine, dérivée de la Commerciale, est une version entièrement vitrée apparue en 1954. C’est le premier break « de luxe » car à la différence des breaks de l’époque, il n’est pas traité comme un utilitaire mais comme une voiture de tourisme. Cette version ne dispose que de trois portes, l’accès aux places arrière se faisant grâce au siège avant droit rabattable.
La banquette arrière est également escamotable afin de proposer un important volume de chargement. La roue de secours est disposée sous le plancher plat. Le hayon arrière est en deux parties, la partie inférieure pouvant être maintenue en position horizontale pour augmenter la longueur de chargement.
Cette version de 1954 est équipée du moteur 1221 cm3 de 45ch et nécessitera une restauration complète avant de reprendre la route.
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Peugeot 202 Canadienne boisée, de 1949 avec 79 942km au compteur, 6cv
La Peugeot 202 est une petite voiture économique produite par Peugeot entre 1938 et 1949. Elle est issue de la famille de la Peugeot 402 et s’inspire de sa ligne aérodynamique dite « fuseau Sochaux », avec ses phares cachés dans la calandre.
Elle est propulsée par un 4 cylindres en ligne à soupapes en tête de 1 133 cm³ d’une puissance de 30 chevaux relié aux roues arrière par une boîte 3 vitesses synchronisées. La vitesse maxi est de 100 km/h grâce à une aérodynamique très soignée pour l’époque. Maniable, confortable grâce à sa suspension indépendante à l’avant, et économique, la Peugeot 202 connaît un succès important jusqu’à la guerre. Après la Guerre, la Peugeot 202, version BH, est équipé de freins hydrauliques Lockeed qui remplacent avantageusement les freins à câble.
Cette canadienne est la version camionnette à carrosserie en bois de la Peugeot 202. Plutôt chère à l’époque (50% plus chère que la 202 berline), la 202 canadienne à été fabriquée a seulement 3000 exemplaires. Elle est désormais très rare. A la fin de la guerre, la pénurie complique la tâche des constructeurs qui peinent à trouver suffisamment d’acier pour les carrosseries et Peugeot utilise donc le bois pour contourner le problème et proposer une version plus habitable de son modèle. Cette carrosserie lui apporte un charme inimitable, à l’image des « woodies » américains.
Le modèle présenté ici est restaurer entièrement, un vrai défi pour un passionné d’automobile. Le véhicule est livré avec sa carte grise française.
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Jaguar mk2, de 1968 avec 58 775km au compteur, 14cv, bordeaux
La MK2 (ou Mark II) a fait beaucoup pour la réputation de Jaguar comme constructeur de voitures luxueuse mais surtout sportives. Intemporel et inimitable, le design de la MK2 est fait de courbes et de rondeurs tout en restant dynamique et sportif, à l’image de ses ainés les roadsters et coupés de la série XK apparue en 1948.
Il s’agissait de la première fois qu’une berline de série était équipée de quatre freins à disques. Il s’agit également de la première véritable berline de sport et surtout la berline la plus rapide du monde de l’époque. Cette Jaguar mythique a remporté le Tour de France Automobile à quatre reprises ainsi que de nombreuses courses et rallyes.
Cette auto était une référence dans les années 60 et elle était très appréciée des malfaiteurs qui souhaitaient s’enfuir rapidement après un casse. Malheureusement pour les gangsters anglais, la police britannique l’avait adoptée pour les mêmes raisons ! L’auto n’oubliait pas le confort avec un intérieur tout en cuir et en bois, un véritable salon anglais.
La version présentée ici est une version 2.4 qui a été équipée plus tard avec le 6 cylindres 3.4, moteur plus performant et très proche du mythique 3.8 qui a remporté les 24 heures du Mans. Le moteur d’origine est livré, en plus, avec la voiture.
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Porsche 911 turbo cabriolet, 1985 avec 101 730km au compteur, 19cv, noir métal
Cette 911 Cabriolet a été initialement livrée en Suisse en 1985. Elle a fait l’objet d’une transformation en 930 Turbo Cabriolet, modèle absent du catalogue à l’époque.
Cette transformation a été réalisée dans les règles de l’art avec l’installation des trains roulants de la version turbo. L’échappement et le radiateur d’huile frontal sont ceux de la rarissime version Turbo S. Le véhicule a fait l’objet d’une homologation aux mines française, la carte grise présentant bien les caractéristiques du modèle 930 Turbo 3.3.
Lors de la transformation, tous les compteurs ont été remplacés par des compteurs Ruf, dont un manomètre de pression de turbo en lieu et place de l’horloge. Le compteur de vitesse date de la transformation et est encore plombé, ce qui laisse indiquer que le kilométrage du compteur est bien conforme.
Le volant est également un volant Ruf, les sièges d’origine ont été remplacés par des baquets Récaro réglables électriquement, et qui étaient des équipements recherchés à l’époque. La console centrale vient du département Porsche Exclusive.
Par la suite, le véhicule a été équipé de boucliers ainsi que de l’ensemble feux/bandeau arrière de Porsche 964 et de jantes Cup 18 pouces livrées sur la 964 Turbo 3.6. La Porsche 930 Cabriolet est un modèle extrêmement rare car produit uniquement entre 1987 et 1989 et à seulement 918 exemplaires. Sa cote varie aujourd’hui de 100 000 à 200 000 Euros en fonction de son état.
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Mercedes 280 CE Auto, de 1980 avec 167 793km au compteur, 16cv, noir métal. Adjugée 2 100€ !
Mercedes a une longue tradition de coupés dans sa gamme. Apparue en 1977 au salon de Genève, le coupé W123 est proposé en deux versions, quatre et six cylindres, et sera produit jusqu’en 1985.
Cette série W123 a souvent été considérée comme la voiture la plus fiable du monde. Elle n’a été produite qu’à 32138 exemplaires en version coupé six cylindres, ce qui en fait un modèle assez rare aujourd’hui. Cette automobile est devenue un véritable classique avec sa ligne intemporelle.
Ce coupé quatre places est ici équipé des six cylindres en ligne 2.8 de 185 chevaux haut de gamme de cette version, accouplé avec la très agréable boite automatique. Elle bénéficie en option de la climatisation, du régulateur de vitesse et de jantes aluminium typiques de la marque dans les années 1970.