4L Trophy 2017 : Interview du participant Théo Galais

4L Trophy 2017 : Interview du participant Théo Galais

 

 

Présentation du 4L Trophy 2017

Organisé par Désert Tour, le 4L Trophy n’est pas une course à la montre, c’est une course d’orientation. C’est-à-dire que les participants doivent effectuer leur trajet en parcourant le moins de kilomètres possible. C’est une course destinée aux étudiants. Cette course a un but humanitaire, l’association les Enfants du désert et l’évènement sont partenaires. Les coureurs doivent embarquer des fournitures scolaires et des affaires de sport pour ensuite les offrir aux populations locales.

Cette année la course partira le 16 février de Biarritz  pour se terminer le 26 février  à Marrakech.

Comment participer ?logo 4L trophy

Si vous souhaitez vous inscrire pour la prochaine édition voici comment faire.

Pour participer, c’est assez simple, il y a quatre critères :

  • être étudiant
  • être agé de 18 à 28 ans
  • être titulaire du permis B
  • avoir un passeport valide
  • être deux pour constituer un équipage

Bien-sûr comme le nom de l’événement l’indique, il faut également avoir une 4L mais vous pouvez l’obtenir après vous être inscrit.

Le 4L trophy fête ses 20 ans

Cette édition 2017 n’est pas n’importe quelle édition puisqu’il s’agit des 20 ans de la course. Pour l’occasion, un ancien participant du 4L Trophy, pouvait s’inscrire, quel que soit son âge, en étant accompagné de la personne de son choix. Seule condition pour l’accompagnateur avoir moins de 48 ans (28 ans l’âge maximum habituel + 20 ans pour l’anniversaire de l’événement).
Le 4L trophy fêtera donc ses 20 ans au Maroc avec 1 450 participants. Le village de départ sera Biarritz, la course partira donc de France, traversera l’Espagne et finira à Marrakech.

Denis Brogniart est le parrain de cette nouvelle édition, il participera donc à une partie du voyage. Il sera accompagné de l’équipe d’Automoto et une édition sera présentée sur place.

20 ans 4L trophy

Interview de Théo Galais, participant de cette nouvelle édition

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Théo Galais, j’habite à Carnac et je suis étudiant en Commerce en Ligne à  l’IUT de Vannes. Je participerai au 4L Trophy 2017 avec mon amie Lindsay Provost, elle est étudiante en Fac de Droit. Nous sommes de l’association Breizh Trophy, notre association a pour but de faire participer 4 équipages cette année. Lindsay et moi partirons avec le numéro d’équipage 1796.

Théo Galais Lindsay Provost Breizh Trophy

Comment as-tu connu cette course ?

Lorsque j’étais en BTS, l’année dernière un camarade de classe a participé à l’édition précédente. J’ai trouvé ça très intéressant, c’était original et j’ai pensé que c’était une expérience à prendre.

Peux-tu nous en dire davantage sur les modalités d’inscription ?

Nous devons d’abord nous pré-inscrire en faisant une avance de 400 €, le 13 décembre nous confirmons notre inscription en devant payer 3 200 € (avance déduite). Nous devons trouver aussi des sponsors qui nous aiderons à payer notre inscription, nos frais de routes et éventuellement nous aider à compléter le lot de fournitures que nous devons fournir.

Tu as donc dû trouver une 4L, comment as-tu fait ?

Tout d’abord nous avons fait la pré-inscription en avril puis nous avons reçu notre numéro d’équipage. C’est donc à partir de ce moment que nous avons cherché notre 4L. On a d’abord cherché sur le bon coin, ainsi que chez des concessionnaires : ce n’était pas très facile. On a constaté que le bouche à oreille marchait mieux que les autres démarches. Le bouche à oreille nous a d’ailleurs dirigé dans de nombreux petits villages où nous avons vu beaucoup de 4L. Le cahier des charges de l’association nous oblige à avoir un châssis correct : on a donc fini par trouver notre 4L près de Rennes. C’est une 4L Savane de 1987, nous l’avons achetée à un contrôleur technique. Elle était assez bien entretenue mais sans contrôle technique. Nous avons dû refaire celui-ci car les roues arrières étaient usées et le pot d’échappement percé.

Une fois le véhicule entre vos mains, il vous fallait des sponsors, comment vous y êtes vous pris ?

Nous avons commencé par envoyer beaucoup de mails, avec beaucoup de refus à la clé. Par la suite, nous sommes donc allés directement voir les entreprises, ce qui a été bien plus efficace. Mais encore une fois il n’y avait pas mieux que le bouche à oreille.

Nous sommes principalement accompagnés par des petites entreprises, c’est pourquoi nous avons principalement recherché des sponsors locaux. Pour convaincre les entreprises, nous nous sommes engagés à garder les autocollants sur la voiture pendant 1 an.

Les sponsors nous aident de façon financière mais aussi de façon physique. Par exemple une entreprise a offert les plaques de protection en inox, une autre a repeint la 4L.

Nous avons aussi fait des marchés, vendu des crayons ou encore des plats préparés. On a aussi fait une opération couscous pour rester dans le thème de cette année.

                                          4L Trophy Breizh Trophy avant peinture4L Trophy Breizh Trophy après peinture

Vous faudra t-il des fournitures à offrir à l’association les enfants du désert ?

Oui exactement, il nous faut exactement 2 cartables d’affaires scolaires ou sportives et un don pour l’association. La recherche de fournitures était assez compliquée. Nous nous sommes associés à des écoles mais sincèrement la recherche d’affaires de sport a été bien plus compliquée.

Le rendez-vous sera donc à Biarritz ?

Oui nous avons rendez-vous le 14 février à Biarritz, où sera vérifié le PTAC de notre 4L. Nous repasserons un contrôle technique plus poussé sur place, nos fournitures seront également vérifiées. On doit avoir changé le joint de culasse et prévoir des extincteurs dans la 4L. Il y a un cahier des charges très complet pour éviter le plus possible les problèmes techniques.

Après la vérification, nous partons en autonomie à Gibraltar et la course commencera vraiment au Maroc le 18 février.

Pour finir, que penses-tu du fait de participer à cette édition ?

Je pense que c’est une belle expérience du point de vue humanitaire et que c’est une également l’occasion de mieux s’y connaitre en mécanique.