Nos conseils pour faire un petit geste pour la planète, et pour votre portefeuille !
Pour beaucoup de citadins l’automobile répond à la plupart des besoins de déplacements. Mais le carburant, les pneumatiques, l’assurance, le parking, l’entretien et les réparations grèvent le budget et la voiture particulière représente un poste de charges non négligeable dans le budget.
Heureusement, il y a des techniques qui permettent de le réduire les coûts : ce sont, entre autres, l’écoconduite, la conversion vers des carburants alternatifs écologiques, l’utilisation plus systématique du vélo pour les trajets courts ou celle des transports en commun; un large panel de solutions s’offre à vous.
1/ L’éco-conduite, une attitude responsable
En quelques mots, l’écoconduite est un comportement visant à réduire son impact environnemental en adoptant une conduite douce. L’écoconduite permet notamment de baisser sa consommation du carburant et de préserver les consommables tels que les pneus ou les freins.
Le secret numéro 1 de l’éco-conduite, c’est l’anticipation. En appliquant les points ci-dessous, vous réaliserez un geste pour l’environnement, pour votre véhicule, et donc, pour votre porte feuille !
Nos conseils :
- Adaptez votre vitesse aux circonstances. Si vous voyez un ralentissement au loin, commencez à décélérer et rétrogradez pour utiliser le frein moteur. Ainsi, vous ralentirez sans surconsommer votre carburant, et sans user vos freins.
- Toujours pour éviter les surconsommations de carburant, évitez les surrégimes et appliquez une conduite plus douce.
- Vérifiez régulièrement la pression de vos pneus. Des pneus sous-gonflés augmentent votre consommation, et surtout présentent un risque élevé d’explosion sur la route.
- Si-possible, roulez à vide. Des kilos dans le coffre, ce sont des kilos supplémentaires et parfois superflus pour lesquels votre voiture devra dépenser de l’énergie.
- Si votre arrêt doit dépasser les 20 secondes, coupez le contact. À partir de 20 secondes, on estime qu’il est économiquement préférable de couper le moteur et de le rallumer, plutôt que de le laisser tourner.
- Pour refroidir votre habitacle, privilégiez les fenêtres ouvertes à la climatisation. Bien que les 2 fassent légèrement augmenter la consommation de votre véhicule, il est préférable de favoriser l’ouverture des vitres à basse vitesse, et de privilégier la climatisation pour les nationales et autoroutes.
- Si votre coffre manque de place, privilégiez les coffres de toit aux galeries. Les coffres de toits affichent un meilleur aérodynamisme que les galeries. Ils permettant ainsi de réaliser une économie de carburant sur les longs trajets. Que vous utilisiez l’une ou l’autre de ces solutions, n’oubliez pas de les retirer de votre véhicule dès que vous n’en avez plus l’utilité.
Comment se former à l’écoconduite ?
Aujourd’hui, plusieurs organismes proposent des formations afin de sensibiliser les conducteurs. Ces formations sont parfois même proposées aux employés, à l’initiative de leurs employeurs. Au niveau de la gestion des flottes, certaines entreprises vont jusqu’à récompenser leurs conducteurs les plus éco-responsables.
A titre d’exemple, le CNFCE propose une formation d’une demi-journée et même un coaching pour les entreprises qui ont plusieurs dizaines de collaborateurs à former (par exemple des équipes commerciales non sédentaires). Informations : https://www.cnfce.com/formation-eco-conduite.
En plus des formations, il existe également des logiciels permettant de voir en temps réel sa consommation ou sa vitesse moyenne.
2/ L’essor des carburants alternatifs
Autrefois marginaux, les carburants alternatifs tel que le bio-éthanol, le biodiesel, le GPL ou le GNV deviennent des incontournables des stations-service.
Permettant de faire de belles économies grâce à leurs prix très avantageux, ces carburants sont compatibles avec la plupart des modèles et marques automobiles, moyennant quelques modifications des véhicules.
Afin de tout savoir sur les carburants alternatifs disponibles dans vos stations services, retrouvez notre guide sur ce sujet.
3/ Vélo électrique : les aides disponibles
Economique, écologique et ludique, le vélo reste l’un des moyens de déplacement les plus économiques et écologiques qui soit.
Différentes aides existent pour acquérir un vélo électrique :
Dans le cadre de l’acquisition d’un véhicule électrique, vous êtes éligibles à des aides financées par l’Etat et la collectivité dont vous dépendez. La région, la métropole, et le département de votre résidence peuvent chacun subventionner votre vélo électrique. Ces subventions sont généralement basées sur le revenu de votre foyer, auquel peut également s’ajouter le bonus vélo. D’un montant équivalent aux aides financées par votre collectivité, celui-ci reste limité à 200€.
Vous pouvez également bénéficier de la prime vélo grâce à l’utilisation régulière de votre vélo. Remplaçant l’indemnité kilométrique vélo mise en place en 2016, cette prime se veut plus simple. Elle n’exige par exemple plus du salarié qu’il justifie les kilomètres parcourus en vélo dans ses déplacements professionnels.
Pour en bénéficier, rapprochez-vous de votre employeur : son montant peut atteindre jusqu’à 400€ ! Vous devrez toutefois pouvoir justifier l’utilisation de votre vélo (ou du covoiturage) pendant au moins 100 jours sur l’année.
Voilà. Cet article est loin d’être exhaustif. Nous vous invitons à compléter cette lecture par les nombreux contenus que vous pourrez trouvez sur toutes les plateformes web, les podcasts, nombreux articles de presse qui regorgent de conseils et d’idées pour envisager la conduite de demain.
Ce que nous souhaitons vous faire comprendre avant tout, c’est que les pratiques de conduite raisonnée, d’utilisation de moyens de transport alternatifs ou de carburants moins chers, rentrent dans une logique globale d’économie de moyens.
En appliquant les gestes de l’éco-conduite, en utilisant des carburants alternatifs, et en favorisant l’utilisation du vélo, des transports en commun, et des solutions de mobilité, vous ferez un geste pour la planète… Et votre pouvoir d’achat !